Si vous n'allez voir qu'un seul film au cinéma cette année
(ce qui serait sans doute dommage !), ne manquez pas d'aller voir
Lock, Stock and Two Smoking Barrels.
Ce nouveau film britannique fait déjà un tabac au box-office,
ce qui est amusant quand on pense que le projet a failli ne pas se
réaliser parce qu'aucun studio ne voulait le distribuer! C'est
finalement Polygram qui a acquis les droits, heureusement pour le
public.
Dès la première scène, le film démarre
sur les chapeaux de roues avec une course poursuite au son de Ocean
Colour Scene (si vous connaissez pas encore, il serait temps de se
renseigner!) tandis qu'une voix-off nous présente les personnages,
quatre petits escrocs de Londres qui ont le malheur de perdre une
partie de cartes contre un des rois de "l'Underworld" londonien. Ils
se retrouvent donc avec une dette de £ 500 000 à repayer
au bout de sept jours, après quel délai ils perdront
chacun un doigt par jour tant que la dette ne sera pas payée.
Commence alors une série de quiproquos et malentendus tous
plus drôles les uns que les autres, tandis que la violence règne
pour corriger ceux qui ont la bêtise de ne pas payer leurs dettes.
Les acteurs, pour la majorité des inconnus du grand écran,
ont tous un jeu impeccable, tandis qu'on retrouve le célèbre
footballeur Vinnie Jones dans un rôle fait sur mesure, ainsi
que Sting (oui, le chanteur de Police) qui incarne le rôle du
père d'un des héros.
Si vous avez besoin d'un parallélisme, on peut aller vers
Pulp Fiction, mais personnellement, j'ai préféré
Lock, Stock? à cause de son humour plus présent
et plus noir, ce qui ne peut être que bon à mon avis.
Tout amateur de Tarantino se doit donc de voir ce film.
Attention cependant si vous arrivez de l'étranger, ou que
vous n'avez pas une bonne connaissance de l'accent "cockney": il risquerait
de vous rendre la compréhension difficile.
Mork