Pièces en trois actes représentée pour la première fois au théâtre des Bouffes Parisiens le 3 octobre 1916.
Un jour, je posai cette question à Sacha:
Quelle est la chose qui intéresse le plus haut monde ?
"Les femmes.
- Après les femmes ?
- Encore les femmes.
- Mais ensuite ?
- Toujours les femmes..."
"Et, sais-tu pourquoi ? Parce que ce sont d'inépuisables sujets d'emmerdement et de discorde, donc une source infinie de comédies... "
Il écrivit "Faisons Un Rêve" en deux jours, très jeune.
"Quand on travaille dans l'enthousiasme, dans la joie, on a droit à rien. On n'a même pas droit au succès, on est payé d'avance."
Je fais tout le temps quelque chose, parce que j'ai remarqué que, lorsqu'on faisait quelque chose, on ne faisait qu'une chose, ce qui n'est pas fatiguant, tandis que, lorsqu'on ne fait rien pendant une minute ou deux, on pense alors à tout ce que l'on a à faire et qu'on ne fait pas - et ça, c'est éreintant!"
Ainsi, généralement, très vite, il écrivait ses pièces, les vivant pleinement et, précisément, "Faisons Un Rêve" se termine ainsi: "Nous avons mieux que l'éternité, nous n'avons plus que deux jours ..."
Vite... Profitons-en!
Lana Guitry