En 1991, quand un jeune couple de l'Arkansas se présenta pour la première fois devant la nation américaine, cette dernière vit en eux la future présidente, Bilary et son mari Hill. (Oops, excusez le lapsus freudien, M. Lheureux).

Quoiqu'il en soit, la première puissance vit un certain charme en ce jeune homme d'origine modeste, qui semblait peindre l'honnêteté, la vertu, le mari et le père idéaux. Mais qui pouvait deviner que derrière cette personne se cachait, un nouveau Kennedy, avec un bien moins bon goût certes (Monica Lewinsky d'un coté et Marylin Monroe de l'autre), mais qui explique son admiration pour son prédécesseur.

Cependant, ne soyons pas trop dur, l'erreur est humaine, et des moments de folies peuvent se produire, même si les conséquences sont mentir devant la nation que vous représentez. Ce qui nous amène à la question du doigt de Bill Clinton; pourquoi a-t-on fait un scandale, quand il a avoué, six mois après l'avoir nié, certes, avoir eu une relation sexuelle avec une interne de la Maison Blanche? En effet deux indices nous révélèrent la vérité dès le départ: lors de son discours en Janvier, nous le vîmes affirmer avec conviction ne pas avoir de relations sexuelles avec la jeune femme en question, or le doigt qu'il brandissait nous indiquait le le contraire. Ce même doigt fut utilisé lors de la récente visite de Clinton en Russie, lorsque celui-ci affirma a des élèves de l'université de Moscou que la situation allait s'améliorer et qu'il fallait avoir confiance en l'économie russe. De la même manière, il est possible que ce soit nous qui n'ayons pas compris ce que Clinton avait dit et que nous ayons interrompu trop tôt. Lorsqu'il proclama ne pas avoir eu de relation sexuelle, peut-être que ce qu'il cherchait à dire était en fait ceci: "I did not have sexual relations (en montrant Hilary du doigt, pour ensuite commencer une autre phrase qui allait peut-être tout clarifier) Ms. Lewinsky … (on the other hand, I did have sexual relations with).

Toutefois, pouvons-nous juger un homme pour avoir succombé à "l'amour" alors que dans d'autres cas, comme la France les présidents avaient des maîtresses officielles. Par ailleurs, "it takes two to tango", la faute n'est pas seulement à Clinton, mais aussi de la jeune femme qui a accepté de jouer le jeu. Pourquoi renvoyer quelqu'un sur question personnelle, je vous le demande? "Errare humanum est", et à ceux qui prétendent que c'est une affaire judiciaire qui n'a rien à avoir avec le sexe, Wake up and smell the coffee!!!!

Jazz